Peut-on se détacher d’une tendance à tout contrôler ?
Le besoin de tout contrôler, de tout diriger, de tout surveiller, passe à première vue pour de la force de caractère.
Plus ou moins inconscient, il s’impose à soi avec le contrôle du quotidien, des émotions, parfois même des pensées, ce qui aboutit à la non-démonstration des sentiments ou des désirs. Cette absence de réaction apparente n’est cependant pas synonyme d’insensibilité.
Ces adeptes du self-control se présentent avec un calme apparent face à des situations difficiles, ce qui est plutôt valorisé dans notre société.
Plus problématique, ce comportement déborde très souvent sur l’entourage familial, amical ou professionnel et devient rapidement insupportable. Souvent intrusif, empreint d’autoritarisme, il finit par entrainer des réactions hostiles, une distanciation des liens, voire une séparation qui aboutissent à terme à un isolement.
Ce mode de fonctionnement permet d’avoir la sensation d’agir sur les évènements et les personnes, d’anticiper et non de subir.
Il s’agit cependant d’une réaction de défense face à une hypersensibilité mais aussi d’une tentative de valorisation envers soi-même et vis à vis de l’entourage.
Cela traduit essentiellement un manque de confiance en soi, ressenti comme déstabilisant et dangereux car susceptible de dévoiler l’intime et de donner prise aux critiques et jugements.
Certains traits sont souvent retrouvés comme la peur de l’inconnu, un besoin de perfection et un besoin de sécurité.
Modifier un comportement est souvent long et difficile mais reste toujours possible à condition de vouloir s’engager dans un processus de changement qui passe par plusieurs étapes incontournables.
- Prendre conscience que ce comportement est parfois excessif.
- Accepter que l’incertitude soit inhérente à la vie et que tout ne peut être contrôlé.
- Apprendre à faire confiance aux autres.
- Apprendre à déléguer certaines tâches ce qui pourra libérer du temps.
- Prendre du recul et aller à l’essentiel.
- Apprendre la patience.
- Comprendre que cette attitude est bloquante et ne permet pas aux autres de manifester leur affection ou leur amour par des mots, des gestes ou des attentions.
- Prendre du temps pour soi et mettre en place des activités de détente pour ralentir le rythme de vie, permettre d’écouter son corps, de retrouver le plaisir des sensations simples.
- Pratiquer la méditation pour aider à se concentrer sur le moment présent.
- Apprendre à lâcher prise pour trouver de la sérénité.
Certaines techniques sont le plus souvent indispensables dans cette aide au changement, comme le recours à un psychologue clinicien qui tentera de déceler les failles qui ont conduit à ce comportement, mais aussi le yoga ou certains arts martiaux qui permettent d’acquérir une certaine maitrise de soi.
Parmi ces techniques, le Reiki a une place particulière. En libérant les blocages énergétiques et en favorisant le lâcher-prise, il augmente la conscience de soi et améliore la santé psychique et physique et contribue ainsi au maintien de la paix intérieure, préalable à toute démarche de changement de comportement.
Cette publication a été écrite en collaboration avec un professionnel de santé, vous pouvez partager cet article à partir du moment où vous en citez la source.